Le projet de loi 40 oublie la représentation du quart des élèves
13 Novembre 2019
La Société québécoise de la déficience intellectuelle réagit au projet de loi n° 40, Loi modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaires, en envoyant un avis aux membres de la Commission de la culture et de l’éducation.
Dans la réorganisation qu’amène le projet de loi, les commissions scolaires deviendront des centres de service éducatifs dont plusieurs postes décisionnels seront réservés aux parents. Or, le seul poste décisionnel qui était réservé à un représentant des parents d’élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) dans les commissions scolaires a été aboli, alors que ces élèves HDAA représentent le quart de tous les élèves et, de surcroit, qu’ils sont sous-représentés parmi les élèves qui obtiennent des diplômes.
La Société réclame que parmi les postes décisionnels attribués aux parents, un nombre équivalant au pourcentage d’élèves HDAA soit réservé à leurs parents afin qu’ils soient représentés adéquatement.