GROUPES DE TRAVAIL
Les groupes de travail sont des espaces où les membres de la Société québécoise de la déficience intellectuelle (Société) peuvent échanger et collaborer sur des questions liées aux enjeux entourant la déficience intellectuelle (DI), afin de trouver des solutions collectives pour défendre les intérêts des personnes ayant une déficience intellectuelle.
Les groupes de travail ont également pour objectif d’impliquer davantage les membres dans les actions de la Société, de favoriser le partage d’expériences et de mettre en évidence des pratiques innovantes. Ils sont divisés en trois thèmes :
- Groupe de travail 1: TEVA, travail, insertion socioprofessionnelle, et emploi inclusif
- Groupe de travail 2: Santé et services sociaux, habitation et vie active
- Groupe de travail 3: Mobilisation, défense des droits, et actions de la Société
Il est toujours possible de vous joindre à un groupe de travail.
À titre de rappel, chaque membre de la Société peut nommer au maximum deux personnes représentantes par groupe de travail, à condition que cela inclue une personne ayant une déficience intellectuelle.
Pour plus d’informations, communiquez avec notre agent en défense collective des droits et en mobilisation, Olivier Guérin à [email protected].
Groupe de travail 1 : TEVA, travail, insertion socioprofessionnelle, et emploi inclusif
Personnes représentantes sur ce groupe de travail :
- Pierre-Étienne Alliaume – Régionalisation programme PDC
- Gwenn Bethelot – Les Jumeleurs / espace communautaire
- Julie Bourque – Personne ayant une DI et membre du CA de la SQDI
- Martine Daigle – Association Granby pour la déficience intellectuelle et l’autisme (AGDIA)
- Ariane Deveau – Association pour l’intégration de la région de Québec (AISQ)
- Stéphanie Girouard – Membre du CA de la SQDI et proche d’une personne ayant une DI
- Violaine Héon – Regroupement d’organismes en DI/TSA de la Mauricie (RODISTA)
- Sandra-Maude Houle – Association Renaissance des Appalaches
- Stephan Marcoux – Pleins rayons
- Carolyne Palin – Centre d’activités de la Haute-Côte (CADHC)
- Samuel Ragot – Analyste sénior aux politiques publiques et conseiller à la défense des droits, SQDI
- Mélanie Saint-Laurens – Compagnons de Montréal
- Olma Soulaiman – Coordonnatrice provinciale PDC
- Thierry Viallard – Trésorier au CA de la SQDI et parent d’une personne ayant une DI
Le passage de l’école à la vie active est une transition importante qui se doit d’être planifiée des années à l’avance. C’est pourquoi la TEVA (Transition de l’école à la vie active) est essentielle à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes ayant une déficience intellectuelle. À l’heure actuelle, le programme est mal appliqué, voire pas du tout, dans beaucoup d’écoles au Québec. Bien que la TEVA existe depuis plusieurs années, son implantation est loin d’être complétée. Il s’agit donc d’un enjeu prioritaire. À noter que ce programme s’adresse également aux personnes ayant une DI n’étant pas en mesure d’occuper un emploi; cela leur permet de planifier leur futur après l’école.
La TEVA n’est toutefois pas le seul élément à considérer lorsqu’on fait de l’insertion socioprofessionnelle pour les personnes ayant une DI. Il faut également s’assurer qu’elles aient la formation et l’accompagnement nécessaire pour réussir à bien s’intégrer en emploi. Cela peut se faire notamment par de la formation continue, un jumelage professionnel, un environnement de travail adapté, et les suivis faits par un intervenant socioprofessionnel après le placement en emploi. Car même si l’intégration de la personne semble être un succès au départ, des défis peuvent surgir des mois, voire des années, plus tard. Il n’est pas nécessaire que la personne avec une DI soit surveillée constamment dans son travail, mais si une difficulté apparait, elle doit avoir accès rapidement au soutien d’un intervenant pour rectifier la situation.
L’embauche inclusive réfère aux formes d’emploi dans lesquelles les personnes en situation de handicap travaillent aux côtés de leurs pairs non handicapés sur le marché du travail compétitif, avec accès aux mêmes avantages sociaux et opportunités de carrière, en plus d’avoir les outils et les accommodements dont elles ont besoin pour réussir. Même si ce n’est pas la réalité actuelle au Québec pour bien des personnes ayant une DI, il s’agit ici d’un objectif à atteindre. Les plateaux de travail et les entreprises adaptées devraient servir de tremplin à ces personnes pour accéder à un emploi inclusif.
Groupe de travail 2 : Santé et services sociaux, habitation et vie active
Personnes représentantes sur ce groupe de travail :
- Noémie Beauchamp – Personne avec une DI (Mouvement Personne D’Abord de Saint-Jérôme)
- Julie Bourque – Personne avec une DI et membre du CA de la SQDI
- Matthieu Decoste – Association de Montréal pour la déficience intellectuelle (AMDI)
- Natasha Decruz – Fondation Alink
- Isabelle Deslandes – Toit d’union
- Annie Desrosiers – La Source
- Ariane Deveau – Association pour l’intégration de la région de Québec (AISQ)
- Anouck Leboeuf – Association pour les personnes ayant une DI du Suroit (APDIS)
- Laetitia Lecerf – Compagnons de Montréal
- Serge Lefebvre – Centre Louise Bibeau
- Carole Lévesque – Association des personnes handicapées du Kamouraska Est (APHK)
- Chantale Patoine – L’Espoir de Shelna
- Érik Pirro – Arche Capitale-Nationale
- Jean-François Rancourt – Analyste des politiques publiques et conseiller en défense des droits, SQDI
- Delphine Ragon – Parents pour la déficience intellectuelle (PARDI)
- Olivier Villeneuve – Mouvement Personne D’Abord de Saint-Jérôme
Les personnes ayant une DI rencontrent des défis tout au long de leur vie.
Pour vivre dignement, elles doivent avoir accès à des services adaptés à leurs besoins. Force est de constater que ce n’est pas le cas pour beaucoup de ces personnes. L’accès à un logement adapté et abordable est particulièrement difficile et les personnes peuvent attendre plusieurs années avant d’y avoir accès. Il existe de très beaux modèles d’habitation adaptés, abordables, et inclusifs, mais il y en a trop peu pour répondre à la demande.
Pour les personnes qui sont moins autonomes et qui requièrent plus de services, on a pu voir récemment la résurgence de petites institutions; sans être comparable aux institutions qui existaient auparavant, il n’en demeure pas moins que ces milieux de vie offrent une piètre qualité de vie à ses résidents. Ils sont sujets notamment à des horaires stricts qui leur donnent peu de liberté et les activités offertes ne permettent pas d’avoir un rôle social actif. On peut blâmer cette situation en partie par la logique marchande et le manque de surveillance de ces milieux de vie.
Le manque de service est également flagrant dans le secteur du transport adapté.
Un nombre important de personnes ayant une DI dépendent du transport adapté afin de se déplacer pour leurs activités quotidiennes. Dans l’état actuel du service, une simple visite chez le médecin peut s’avérer un casse-tête. Dans certaines régions du Québec, il n’est pas possible de demander un transport adapté pour faire une activité sociale, parce que l’offre de transport est limitée. Ces personnes se ramassent donc isolées à leur domicile.
Plusieurs autres services en santé et services sociaux sont difficiles d’accès, notamment pour une place en centre de jour ou de répit. Ce constat étant bien connu dans le milieu de la DI, le Groupe de travail 2 cherche maintenant à trouver des solutions à travers le partage d’expériences et le travail d’équipe.
Groupe de travail 3 : Mobilisation, défense des droits, et actions de la Société
Personnes représentantes sur ce groupe de travail :
- Noémie Beauchamp – Personne avec une DI (Mouvement Personne D’Abord de Saint-Jérôme)
- Julie Bergeron – Association pour l’intégration de la région de Québec (AISQ)
- Karine Boisvert – Association pour la promotion des droits des personnes handicapées (APDPH)
- Annie Bordeleau – Association pour la déficience intellectuelle et du trouble du spectre de l’autisme Centre-Mauricie / Mékinac
- Julie Brodeur – Personne avec une DI et membre du CA de la SQDI
- Vincent Cheval – Corporation L’Espoir
- Julie Desgranges – Association des parents d’enfants handicapés de Drummond
- Amélie Duranleau – Directrice générale SQDI
- Carolyne Hamel – Regroupement des Organismes pour Personnes Handicapées Région Chaudière-Appalaches
- Geneviève Labrecque – Regroupement pour la Trisomie 21 (RT21)
- Jérôme Lizotte – Sans oublier le sourire (SOS)
- Delphine Ragon – Parents pour la déficience intellectuelle (PARDI)
- Olivier Villeneuve – Mouvement Personne D’Abord de Saint-Jérôme
La Société veut créer un engouement pour la défense collective des droits en DI. Le Groupe de travail 3 est le noyau de cette démarche de mobilisation qui se divise en deux mandats : sensibiliser et outiller le milieu de la DI à la défense collective des droits, mais également mettre en place rapidement une campagne de mobilisation sur des enjeux prioritaires.
Lors du Grand rendez-vous de la déficience intellectuelle du 2 juin 2023, il y a eu un vote pour sélectionner les enjeux prioritaires sur lesquels la Société et la communauté vont se mobiliser au cours des prochaines années.
Voici les 3 thématiques qui ont été choisies :
- Habitation : Repenser l’habitation et les milieux de vie pour un véritable chez soi
- Emploi inclusif : Réduire les obstacles pour l’accès à un emploi inclusif pour les personnes ayant une DI
- Rôle social actif : Offrir à tous adultes de 21 ans et plus des activités de loisir qui favorisent leur rôle social actif dans la communauté