Grand rendez-vous de la déficience intellectuelle Le Grand Rendez-vous de la déficience intellectuelle est un événement annuel pour rassembler les personnes concernées par la déficience intellectuelle (DI), leurs proches, ainsi que les professionnels et les acteurs du milieu. L'événement propose des conférences, des ateliers, des activités de réseautage et des moments de convivialité.
Le Grand rendez-vous de la déficience intellectuelle est de retour pour une 3e édition sous le thème « Agissons ensemble pour inclure »
Cet événement a pour objectif de rassembler des personnes engagées pour échanger, partager des solutions et renforcer l’inclusion des personnes ayant une déficience intellectuelle et leurs proches.
Cette année, le Grand rendez-vous est organisé en collaboration avec l’Association de Sherbrooke pour la déficience intellectuelle (ASDI) .
💵 Gratuit pour tout le monde.
📝 Inscription obligatoire (les inscriptions sont terminées).
Quand?
Jeudi 2 octobre 2025 (après-midi) Après-midi de réseautage et table ronde pour les organisations membres de la SQDI (dirigeants, gestionnaires, employés, bénévoles) et les personnes affiliées.* Gratuit.
*Les personnes affiliées sont les personnes ayant une DI et leurs proches qui utilisent les services d’une organisation membre de la SQDI.
Vendredi 3 octobre 2025 (toute la journée) Journée d’ateliers et de conférences ouverte à tout le monde. Gratuit.
Quoi?
Jeudi 2 octobre 2025 : Après-midi de réseautage et de table ronde pour les membres et personnes affiliées
🕰️ Horaire : 13 h 30 à 18 h 👥 Réservé aux membres de la SQDI et aux personnes affiliées 🥤 Cocktail : Boissons et collations offertes sur place Participez à une demi-journée dynamique, chaleureuse et stimulante, pour faire rayonner vos projets, échanger avec d’autres membres et réfléchir collectivement à l’inclusion.
Déroulement de l’après-midi :
13 h 30 : Arrivée des personnes participantes 14 h : Mot de bienvenue 14 h 30 : Activité de réseautage rapide (speed-networking ) Chaque personne ou organisation membre de la SQDI aura quelques minutes pour partager son projet devant le groupe. Ensuite, dans une ambiance dynamique et bienveillante, vous pourrez échanger en petits groupes avec les personnes responsables des projets qui vous intéressent.15 h 45 : Table ronde interactive « Parlons, ensemble, de l’intelligence ! » animée par Guillaume Ouellet et Linda Boiron.16 h 45 à 18 h : Mot de clôture et cocktail réseautage
Vendredi 3 octobre 2025 : Journée ouverte à tout le monde
Nous vous invitons à une grande journée participative, placée sous le signe de l’inclusion, du dialogue et de l’engagement collectif.
Venez découvrir, échanger et vous inspirer autour de 15 ateliers dynamiques , répartis en trois grands blocs .
Déroulement de la journée :
8 h : Accueil et déjeuner dans le foyer au rez-de-chaussée
8 h 45 à 9 h 10 : Mot d’ouverture dans le Grand salon Sherbrooke
9 h 25 à 10 h 45 : Bloc 1 – premiers ateliers (1h20)
10 h 45 à 11 h : Pause
11 h à 12 h 20 : Bloc 2 – deuxièmes ateliers (1h20)
12 h 30 à 13 h 30 : Dîner dans le foyer au rez-de-chaussée
13 h 30 à 15 h : Bloc 3 – derniers ateliers (1h30)
15 h 15 à 15 h 45 : Mot de clôture – un regard vers l’avenir dans le Grand salon Sherbrooke
Profitez de cette journée pour faire le plein d’idées, rencontrer d’autres personnes engagées, et poser des actions concrètes pour une société plus inclusive.
La journée du 3 octobre est divisée en 3 blocs. Vous devez choisir 3 ateliers, c’est à dire un atelier par bloc.
Programmation
2 octobre 2025 : Après-midi pour les membres – 13 h 30 : Accueil– 14 h : Mot de bienvenue – 14 h 30 : Activité de réseautage rapide (speed networking) Présentation des projets d’inclusion suivants :
Cuisine inclusive (Corporation l’Espoir)
Ce projet vise à favoriser la mixit é sociale en invitant des citoyens neurotypiques à participer aux cours de cuisine destin é s aux membres autistes ou ayant une d é ficience intellectuelle.
L ’ objectif est de briser les pr é jug é s, de stimuler les é changes et de cr é er des liens dans une ambiance conviviale, anim é e par une cheffe à la fois talentueuse et p é dagogue.
Camps de jours inclusifs (Corporation l’Espoir)
Ce projet vise à établir un partenariat entre un organisme expert en DI-TSA et des camps de jours réguliers afin de soutenir ces camps dans l’accueil des enfants ayant des besoins particuliers. Ainsi, des formations, des outils, du matériel adapté et un accompagnement sur place sont mis à disposition pour faciliter l’accompagnement des jeunes et permettre ainsi à chaque enfant de choisir son camp en fonction de ses préférences.
Ce modèle a déjà fait ses preuves et rencontré un franc succès. Embarquez avec la Corporation l’Espoir dans la phase 2 du projet afin de pouvoir soutenir encore plus de camps, et donc plus d’enfants ayant des besoins particuliers.
Maison des arts Le Renfort – Fondation Le Renfort
Ce projet concerne des ateliers de jour pour les adultes (18 ans et plus) autistes ou ayant une d é ficience intellectuelle.
Deux services sont actuellement propos é s : la musicoth é rapie et les arts visuels.
Projet AUTOnome (Association des Parents d’Enfants Handicapés de Drummond)
Ce projet met de l ’ avant un service d ’ autopartage de v é hicules adapt és pour les personnes à mobilit é r é duite, offrant libert é et flexibilit é pour se rendre à des rendez-vous de sant é , de loisirs ou des é v é nements.
Deux fauteuils roulants peuvent ê tre transport é s simultan é ment. La r é servation, le paiement et la prise de possession du v é hicule sont enti è rement informatis é s.
Le projet d’Élizabeth (Association du Syndrome de Down)
Ce projet c’est celui d’ Elizabeth qui a décidé de se lancer dans l’entreprenariat a pr è s la disparition de la c é l è bre barre chocolat é e « Cherry Blossom » .
Un plan d’affaires a été élabor é avec elle afin de faire les différentes étapes : t rouver le nom de l’entreprise , la recette du chocolat , les fournitures et le matériel pour cuisiner , m ais aussi le plan de marketing et de distribution pour la vente des chocolats .
L’inclusion, c’est l’innovation ! (Centre d’activités d’épanouissement à la vie)
Ce projet inclusif permet à des personnes de tous horizons (jeunes de la DPJ, personnes âgées, etc.), avec ou sans déficience intellectuelle, de développer leurs compétences dans un cadre reconnu par le ministère. Les activités favorisent le partage des connaissances entre les générations, la confiance en soi des jeunes et, pour certaines personnes, l’accès à un emploi! Les personnes participantes prennent part à toutes les étapes de l’économie circulaire, de la création à la revente, et les profits générés sont réinvestis directement dans leurs loisirs.
Kaffé’yé (Association Renaissances des Appalaches)
Ce projet est un restaurant inclusif et un plateau de formation unique dans la région. Il permet à plus de 22 personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle de développer leurs compétences professionnelles et sociales dans un environnement réel, chaleureux et bien structuré.
Projet Relations saines et égalitaires (Vivre Grand)
Ce projet visant à prévenir la violence dans les relations intimes vécue par les personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle est soutenu par le Secrétariat à la condition féminine. Il comprend une campagne de sensibilisation, des outils éducatifs et des formations pour les personnes concernées, leur proches et les intervenants. Les objectifs sont de déconstruire les préjugés sur la vie affective et sexuelle des personnes concernées, de promouvoir le consentement, le respect et l’égalité, et d’outiller la communauté pour reconnaître et prévenir toutes les formes de violence.
Projet Voyage dans le Sud (Nouvel Essor)
Ce projet présente l’ensemble des démarches réalisées pour organiser un voyage dans le Sud avec six personnes vivant avec une déficience intellectuelle. Du financement à l’accompagnement, en passant par les démarches administratives, tous les aspects logistiques sont détaillés, avec un accent particulier sur le développement de l’autonomie des personnes participantes. Celles-ci se sont senties pleinement incluses et autonomes, et souhaitent renouveler l’expérience.
– 15 h 45 : Table ronde interactive « Parlons ensemble de l’intelligence » Repenser l’intelligence humaine
Pendant la table ronde, chaque personne pourra partager ses idées , et nous prendrons le temps de réfléchir ensemble à ce que signifie l’intelligence.
Le but de la table ronde : Mieux comprendre ce qu’on entend par « intelligence » et mettre nos réflexions en commun pour une vision plus réelle, humaine et ouverte de l’intelligence, qui n’exclut pas les personnes qui ont une déficience intellectuelle.
Si vous faites partie d’une organisation membre de la SQDI , vous pouvez participer à cette réflexion collective. Les personnes qui ont une déficience intellectuelle et leurs proches qui utilisent les services d’une organisation membre de la SQDI sont aussi invités à y participer.
Animée par Guillaume Ouellet et Linda Boiron.
– 16 h 45 à 18 h : Mot de clôture et cocktail des membres
3 octobre 2025 : Journée de conférences et d’ateliers ouvertes à tous – 8 h à 8 h 30 : Accueil et déjeuner servi sur place – 8 h 45 à 9 h 10 : Mot de bienvenue La journée du 3 octobre est divisée en 3 blocs. Vous devez choisir 3 ateliers, c’est à dire un atelier par bloc.
– 9 h 25 à 10 h 45 : Ateliers et conférences du bloc A
Atelier 1 : L’embauche, l’intégration et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap : une étude de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse
Résumé : Cet atelier présentera les principales conclusions et recommandations d’une étude de la Commissions des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
Cette étude a analysé des données institutionnelles de la Commission. De plus, des entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de 114 personnes en situation de handicap et de 18 personnes conseillères en emploi. Plusieurs des personnes interrogées avaient une déficience intellectuelle. Les personnes en situation de handicap ont pu raconter leur parcours de formation et d’emploi grâce à une approche biographique. Ces entretiens ont permis d’identifier de nombreux obstacles à leur embauche, à leur intégration et à leur maintien en emploi dans les différents secteurs du marché de l’emploi au Québec: public et parapublic, privé, action communautaire et économie sociale. Des recommandations seront également présentées.
Conférencier :
Daniel Ducharme est chercheur à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse depuis 2005. Ses travaux de recherche portent sur l’analyse du contexte social et structurel dans lequel s’inscrit l’exercice des droits et libertés de la personne, notamment en matière d’égalité en emploi, de droit à l’éducation et de droit à la santé. Il est l’auteur de nombreux avis, mémoires et publications qui portent sur les droits des personnes en situation de handicap dans divers secteurs les concernant : éducation, travail, transport, loisirs, accès aux services, accessibilité universelle
Atelier 2 : Orientation sexuelle et identité de genre : accompagner les personnes ayant une déficience intellectuelle qui font partie de cette diversité
Résumé : Cet atelier permettra de parler du sujet avec ouverture et bienveillance. On y parlera des personnes ayant une déficience intellectuelle qui font partie de la diversité sexuelle et de genre ou qui sont en questionnement. D’abord, certaines notions seront expliquées pour avoir des bases communes. Ensuite, des stratégies concrètes seront proposées pour soutenir les adultes ayant une déficience intellectuelle dans l’affirmation de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre. Nous nous inspirerons de situations observées dans la recherche participative DI-Versité. Nous souhaitons générer des échanges dynamiques et constructifs, permettant aux personnes participantes d’approfondir leurs connaissances et de devenir des alliées sensibles et outillées pour la vie des personnes ayant une DI qui font partie de cette diversité.
Du langage à caractère sexuel pourra être présent dans cet atelier.
Conférencière et conférenciers :
Bertille Marthouret est étudiante à la maitrise en travail social et coordonnatrice du projet de recherche DI-Versité. Son projet d’étude vise à documenter les expériences des adultes ayant une déficience intellectuelle trans et non-binaires.
Mykaell Blais a un baccalauréat en adaptation scolaire. Mykaell Blais est aujourd’hui directeur général de l’organisme Trans Mauricie Centre-du-Québec. Il est partenaire du projet DI-Versité.
David Gélinas est un citoyen partenaire au projet DI-Versité. Il a élaboré une bande dessinée où il partage son expérience en tant qu’homme gay ayant une déficience intellectuelle. Sa bande dessinée sera présentée lors de cet atelier.
Atelier 3 : Participation active des personnes ayant une déficience intellectuelle aux prises de décisions
Descriptif : Il est important que les personnes ayant une DI participent aux prises de décisions. Elles peuvent ainsi défendre leurs droits et s’autodéterminer. Nous voulons une société plus inclusive où chaque voix compte !
C’est pourquoi l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme (IU DITSA) a mené des projets pour favoriser la participation active des personnes ayant une DI :
dans les instances décisionnelles : par exemple dans les conseils d’administration, les assemblées générales ou les comités de travail. dans les activités de l’IU DITSA : par exemple dans les comités organisateurs ou dans les comités de conception d’outils. Cet atelier présentera les deux projets, la façon dont ils ont été réalisés, les outils concrets qui en découlent et comment la participation active des personnes ayant une DI a été sollicitée et favorisée. Pour terminer, nous consulterons les participants sur leurs besoins et conseils pour être des participants actifs!
Conférencières :
Karine Auclair est éducatrice spécialisée au CIUSSS MCQ depuis 18 ans.
Elle a un baccalauréat multidisciplinaire combinant des certificats en psychologie, en intervention sur les troubles du spectre de l’autisme et en sexologie. Son expérience se situe principalement dans l’intervention auprès d’adolescents et de jeunes adultes autistes. Elle travaille depuis septembre 2023 au sein de l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme. Elle travaille sur le développement d’activités de sensibilisation et de formation qui allient les savoirs cliniques et scientifiques. Elle travaille aussi sur les stratégies pour impliquer les personnes ayant des savoirs expérientiels dans les projets de recherche.
Priscilla Ménard a travaillé comme éducatrice spécialisée pendant près de 10 ans avec des personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle de tous âges.
Après quelques mandats à titre de professionnelle dans les services cliniques, elle joint l’équipe de recherche de l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme en 2017. Elle soutient le développement de pratiques en collaboration avec le milieu clinique, de la recherche et des personnes recevant les services. Elle coordonne le projet Ma communauté, ma voix! et contribue à l’implication des personnes ayant des savoirs expérientiels dans les activités de l’Institut.
Émilie Godin , partenaire du projet Ma communauté, ma voix , détient un diplôme d’études collégiales en éducation spécialisée ainsi qu’un certificat en soutien pédagogique dans les services de garde éducatifs.
Elle cumule plus de dix années d’expérience dans le milieu communautaire et occupe depuis sept ans le poste de directrice générale de l’Association des personnes handicapées de Nicolet-Yamaska.
Joanny Gill , également partenaire du projet Ma communauté, ma voix , est diplômée en éducation spécialisée.
Elle œuvre au sein de l’Association des personnes handicapées de Nicolet-Yamaska depuis sept ans. Ayant débuté comme intervenante, elle a su mettre à profit son expertise et son engagement, ce qui l’a menée à occuper aujourd’hui le poste de directrice générale adjointe.
Atelier 4 : Favoriser l’inclusion grâce à des activités entre générations
Descriptif : Cette conférence présente une initiative qui favorise la socialisation entre des personnes en perte d’autonomie ayant une trisomie 21 et des enfants ayant entre 4 et 5 ans du CPE Rhéa à Montréal. Les activités proposées permettent des échanges enrichissants, renforcent les liens intergénérationnels, stimulent le bien-être et encouragent une société plus inclusive.
Conférencières :
Kloey St-Onge est coordonnatrice aux projets spéciaux et à l’administration au Regroupement pour la Trisomie 21.
Elle est diplômée en technique de travail social et elle poursuit des études en administration. Elle œuvre depuis le début de sa carrière auprès des familles et des personnes ayant une déficience intellectuelle. Spécialisée dans le vieillissement des personnes vivant avec une déficience intellectuelle, elle a développé différents guides et outils sur le sujet et collabore avec divers organismes sur cet enjeu.
Geneviève Labrecque occupe le poste de directrice générale du Regroupement pour la Trisomie 21 (RT21) depuis 2014.
Elle s’est impliquée depuis 2004 dans le milieu de la déficience intellectuelle, au sein de divers comités et conseils d’administration. Elle a su développer une expertise solide et approfondie. À la tête du RT21, elle œuvre avec détermination pour démontrer que les personnes vivant avec la trisomie 21 ont toute leur place dans la société.
Atelier 5 : #Cyberfuté : l’inclusion numérique pour les adultes ayant une déficience intellectuelle
Descriptif : Les personnes ayant une déficience intellectuelle sont exposées à certains risques lorsqu’elles utilisent internet et les réseaux sociaux. Elles sont susceptibles d’être victimes de fraude, d’abus, ou encore, de commettre des infractions. Il n’existe pas d’interventions spécifiquement conçues pour les soutenir dans l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux. Les études qui se sont penchées sur la prévention de ces risques chez les personnes ayant une DI sont rares.
Afin de favoriser l’inclusion numérique et de répondre à un besoin souligné par les milieux cliniques québécois, le programme #Cyberfuté a été conçu pour, par et avec les personnes ayant une DI.
L’objectif de cet atelier est de présenter la méthode qui a guidé le développement du programme et de présenter des recommandations quant aux bonnes pratiques à adopter pour l’utilisation sécuritaire d’internet et des réseaux sociaux.
Pendant l’atelier, il sera discuté de la méthode de recherche participative utilisée, du processus de co-développement qui a mené à la conception des fascicules pour les intervenants/parents et pour les personnes ayant une DI.
La perception des personnes ayant une déficience intellectuelle, de leur parent ou de leur intervenant a été sondée tout au long du processus. Leurs recommandations ont permis d’apporter les changements requis. Des informations seront partagées sur les prochaines étapes du projet de recherche : évaluer son implantation et son acceptabilité.
Conférencières :
Nadia Abouzeid est professeure à l’Université du Québec à Montréal et chercheuse à l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme.
Elle est à la fois clinicienne et chercheuse. Son expertise porte sur le développement, l’implantation et l’évaluation de programmes d’évaluation et d’intervention destinés à soutenir les enfants et les adolescents ayant des troubles neurodéveloppementaux et des difficultés d’apprentissage, ainsi que leurs familles.
Andrée-Anne Lachapelle est étudiante au doctorat en psychoéducation.
Elle détient un baccalauréat en psychologie et un DESSS en intervention comportementale auprès des personnes autistes. Elle travaille en recherche dans le domaine de l’autisme et de la déficience intellectuelle depuis 2020. Andrée-Anne collabore sur différents projets de recherche portant sur des sujets variés, dont la validation d’un outil de dépistage de 2e niveau, le développement d’un programme d’intervention visant la littératie numérique des adultes ayant une DI, le bien-être des personnes œuvrant dans les milieux d’hébergement pour les personnes autistes ou ayant une DI au Québec.
– 11 h à 12 h 20 : Ateliers et conférences du bloc B
Atelier 6 : Créer une entreprise, l’expérience par et pour de Saveurs du bonheur
Descriptif : Saveur du Bonheur est une coopérative créée par et pour des personnes en situation de handicap. La présentation parlera de comment le projet a commencé, les personnes qui s’en occupent et le chemin parcouru. Les produits et la façon de fonctionner seront présentés. L’objectif était de fonder une entreprise pour créer nos propres emplois valorisants, car les choix qui nous sont proposés à l’âge adulte sont vite limités et décevants. Nous vous présenterons les enjeux et difficultés rencontrées dû au fait que nous sommes en situation de handicap. Nous présenterons aussi le positif et les apprentissages que nous apporte cette expérience.
Conférenciers :
François-Joseph Tastard est un entrepreneur dans l’âme qui vi t avec une déficience intellectuelle légère. Il a un désir de faire changer les mentalité s. I l vient d’une famille d’entrepreneurs.
Andy Smith est un sportif dans l’âme, il est toujours partant pour relever des défis . Il a été le premier à suive son collègue dans cette aventure.
Jean-François Grenier est déterminé à améliorer sa vie et celle de ses collègues . Il est en situation de handicap intellectuel et physique.
Lise-Marie fait partie de l’équipe de Saveurs du bonheur.
Atelier 7 : Préparer le passage à la majorité des enfants à besoins particuliers : présentation du site internet Parent aidant | Cap 18 ans
Descriptif : Les parents aidants doivent souvent naviguer dans des systèmes de soutien complexes et assumer des tâches spécialisées pour répondre aux besoins uniques de leurs enfants. Le passage à l’âge adulte des enfants ayant des besoins particuliers est particulièrement délicat. Cet atelier met en lumière Parent aidant | Cap 18 ans, une plateforme Web conçue pour faciliter cette transition en offrant des informations claires, actuelles et accessibles, afin d’accompagner les parents dans cette étape complexe de la vie de leur enfant. Après un tour d’horizon des enjeux liés au passage à 18 ans des enfants à besoins particuliers, le processus de création et d’idéation du site Web sera présenté aux participants. Ces derniers auront ensuite l’occasion de découvrir la plateforme et les différents outils proposés.
Conférencière et conférencier :
Boris Mayer-St-Onge est le papa de Juliette, une jeune femme de 19 ans, et de deux autres enfants neurotypiques de 15 et 13 ans. Il navigue dans le cheminement “atypique” de sa fille depuis sa naissance et il s’est particulièrement intéressé aux enjeux et démarches liés à l’atteinte des 18 ans des enfants avec des besoins particuliers. Depuis environ deux ans, il offre des séances de formation aux personnes intéressées et est l’instigateur du site Web Parent aidant | Cap 18 ans.
Marianne Cornu est conseillère en développement régional pour l’Appui pour les proches aidants, pour les régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Passionnée par l’être humain, elle cumule une vingtaine d’années d’expérience dans les milieux communautaires et culturels, où elle a occupé des postes de direction, de coordination, d’intervention et de chargée de projets. Elle est particulièrement interpellée par les domaines de la santé mentale et de la proche aidance.
Atelier 8 : Comment mieux accompagner les parents d’enfants en situation de handicap issus de communautés culturelles diverses : exemple dans le milieu de la santé
Descriptif : Les familles immigrantes ayant un enfant avec une DI ou autiste rencontrent des défis importants pour naviguer dans les systèmes de soins et de services. Ces défis sont souvent accentués par des barrières linguistiques, culturelles et administratives, ainsi que par une méconnaissance des ressources disponibles. En parallèle, les personnes intervenantes peuvent se sentir démunies face à des situations complexes, liées à la fois aux enjeux interculturels et aux besoins multiples des familles.
Dans cet atelier, nous présenterons une expérience de partenariat transculturel développée dans le cadre d’une recherche participative. Ce projet a réuni, au sein d’un comité de co-construction, des parents immigrants d’enfants ayant une DI ou autistes, des personnes intervenantes du milieu de la santé et des services sociaux et une chercheuse, dans le but de réfléchir collectivement aux meilleures façons d’améliorer l’accompagnement offert aux familles immigrantes.
À partir de récits d’expérience, de pratiques observées et de réflexions partagées, nous proposerons des pistes concrètes pour renforcer le dialogue interculturel et mieux accompagner les familles, dans une approche sensible à la diversité et aux dynamiques de pouvoir.
L’atelier mettra l’accent sur :
les facteurs qui influencent la relation entre les personnes intervenantes et familles immigrantes les conditions favorables à un partenariat respectueux et efficace dans les services de santé et de services sociaux, avec des retombées transférables aux milieux communautaires des stratégies issues de pratiques gagnantes en contexte transculturel, favorisant la compréhension mutuelle et le partenariat familles/personnes intervenantes. Une attention particulière sera portée sur les éléments transférables à d’autres contextes d’intervention.
Conférencière :
Berna Elias est Candidate au doctorat à l’École de travail social de l’Université de Montréal. Elle a une expérience locale et internationale dans l’accompagnement des personnes en situation de neurodiversité, de leurs familles et des personnes professionnelles qui leurs offrent des services de réadaptation. L’intervention de Berna est centrée sur l’individu en interaction avec son environnement bio-psycho-socio-culturel et son approche est ancrée dans les pratiques anti-oppressives et la sociologie clinique.
En recherche, Berna s’intéresse à mettre en dialogue le savoir expérientiel, le savoir professionnel et le savoir scientifique. Elle adopte des méthodes de recherche participatives et partenariales pour analyser les concepts de partenariat enfant-parent-personnes professionnelles dans l’intervention, le contexte transculturel et la parentalité en contexte d’immigration.
Berna a également co-créé plusieurs outils pédagogiques et d’intervention, ainsi que des ateliers visant à promouvoir la réflexivité critique et la prise de conscience des défis qui peuvent surgir en intervention et affecter la relation dans le cadre professionnel.
Affiliation :
Chargée de cours – École de travail social – Université de Montréal
Coordonnatrice de recherche – Laboratoire L.E.A.P – Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR)
Comité scientifique et comité étudiant Centre de recherche interdisciplinaire sur la justice intersectionnelle, la décolonisation et l’équité (CRI-JaDE)
Atelier 9 : L’inclusion sociale par le sport, la santé et la communauté !
Descriptif : Cette présentation parlera de l’importance que peut avoir le sport pour l’épanouissement des personnes ayant une DI et des bienfaits qu’il peut avoir sur la santé. Aussi cette présentation parlera des façons de mettre en place ces activités de façon appropriée.
La présentation sera donnée par Olympiques spéciaux Québec qui est engagé pour une vie active et le suivi en santé des personnes ayant une DI. L’organisation permet à des milliers d’athlètes de tout âge de pratiquer du sport tout au long de l’année ! Kassandra Dubuc, athlète émérite et ambassadrice de l’organisation partagera son témoignage.
Olympiques spéciaux Québec présentera aussi certaines de ses initiatives qui favorisent l’inclusion sociale des Québécois vivant avec une déficience intellectuelle. Plusieurs évènements combinent des activités sportives avec de la promotion de la santé.
L’aspect innovant de l’approche est que des athlètes ayant une DI et des étudiants collégiaux et universitaires du domaine de la santé, de l’éducation et du sport se rencontrent et font équipe. Au-delà du sport, les athlètes reçoivent des services en santé, les futurs professionnels de la santé apprennent à connaître les personnes ayant une DI. Le but est de créer un Québec plus inclusif ou tous apprennent les uns des autres au-delà du sport !
Conférencières et conférenciers :
Marion Laidet travaille comme coordonnatrice aux sports pour Olympiques spéciaux Québec depuis 2022. Kinésiologue de formation, elle s’est rapidement spécialisée auprès d’une clientèle ayant des besoins particuliers. Très vite, elle a eu la piqûre, et a souhaité mettre son énergie et son expertise auprès des personnes vivant avec une déficience intellectuelle et/ou l’autisme. Elle-même sportive, elle compétitionne en BMX race et contribue au développement de son club en tant qu’entraineure. L’hiver, elle est bénévole auprès de l’association Ski adapté Mauricie pour permettre aux personnes vivant avec un handicap de vivre l’expérience du ski alpin.
Tristan Delmas est directeur des communautés en santé pour Olympiques spéciaux Québec depuis 2016. Il est bachelier en sciences de l’éducation, éducateur spécialisé de formation et gestionnaire de communautés inclusives au quotidien. Son parcours de la France en passant par l’Australie lui a permis de construire une expérience significative dans le domaine de l’inclusion pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle. Le sport et la santé sont les piliers de son identité professionnelle. Il rêve d’une société inclusive ou chacun puisse exprimer son potentiel au-delà des différences. Olympiques spéciaux Québec lui a donné l’occasion de vivre ce rêve.
Kassandra Dubuc est une athlète Olympiques spéciaux en natation et en boccia vivant avec l’autisme et la paralysie cérébrale. Née grande prématurée à seulement 26 semaines, les docteurs disaient qu’elle ne pourrait pas parler, marcher, lire et écrire, mais elle a déjoué tous les pronostics et leur a prouvé le contraire.
En 2018, elle a participé aux Jeux nationaux d’été d’Olympiques spéciaux Canada en Nouvelle-Écosse où elle a remporté une médaille d’argent et une médaille de bronze en natation. Aujourd’hui, elle est diplômée du TDG au Centre du Goéland et elle aspire à devenir secrétaire et autrice à temps partiel.
Atelier 10 : Violences sexuelles et déficience intellectuelle : faire face au dévoilement
Descriptif : Les personnes qui vivent avec une déficience intellectuelle sont plus à risque de vivre de la violence sexuelle. Aussi, elles rencontrent plus de barrières d’accès aux services d’aide par la suite. Dans le cadre de cet atelier, nous aborderons l’intersection entre la déficience intellectuelle et la violence sexuelle, un sujet malheureusement encore trop tabou. Nous aborderons les attitudes aidantes à avoir face à un dévoilement d’une agression à caractère sexuel. Le but est d’outiller les personnes qui seraient susceptibles d’accompagner une personne victime ayant une déficience intellectuelle.
Conférencière:
Jade Mathieu est intervenante au CALACS Châteauguay depuis plus de 10 ans. Elle travaille dans le domaine de l’intervention en violence depuis 2008. Dans les dernières années, elle a développé une expertise en intervention auprès des femmes vivant avec une déficience intellectuelle victimes de violence sexuelle.
Le CALACS Châteauguay est un organisme communautaire autonome, militant, féministe et non-raciste qui travaille à enrayer la violence sexuelle depuis 1979. Sa mission est d’offrir de l’aide et de l’accompagnement aux femmes agressées sexuellement (12 ans et plus) et à leurs proches, dans le respect de leurs valeurs, peu importe leur origine ethnoculturelle, religieuse, leur orientation sexuelle ou leurs capacités intellectuelles ou physiques. Il travaille aussi à informer et à sensibiliser la population à la problématique, ainsi qu’à lutter pour des changements sociaux et politiques en matière de droits des victimes d’agression sexuelle.
– 12 h 30 à 13 h 15 : Un dîner est servi dans le foyer au rez-de-chaussée – 13 h 30 à 15 h : Ateliers et conférences du bloc C
Atelier 11 : Embauche inclusive en région : résultats du projet de régionalisation de Prêts, disponibles et capables au Québec
Descriptif : L’atelier visera à présenter les résultats du projet pilote de régionalisation du programme Prêts, disponibles et capables dans les régions du Québec.
En premier, nous aborderons les questions liées à la philosophie de l’inclusion et aux services offerts dans les trois organisations participantes (AGDIA à Granby, Pleins Rayons à Cowansville et Association renaissance des Appalaches à Thetford Mines). Par la suite, nous échangerons sur les outils utilisés par les organisations pour évaluer la préparation à l’emploi des personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle. Nous parlerons également de comment les organisations ont organisé leurs services d’employabilité.
Nous présenter ensuite des histoires de réussites en emploi et les résultats du projet pilote. Nous finirons en discutant des actions à venir en lien avec l’embauche inclusive pour les organisations participantes, et pour les organisations en région en général.
Conférencières et conférenciers : Samuel Ragot et des représentants des organisations participantes.
Samuel Ragot est étudiant au doctorat à l’École de travail social de l’Université McGill et œuvre comme analyste sénior aux politiques publiques et conseiller à la défense des droits à la Société québécoise de la déficience intellectuelle. Au fil de son travail, Samuel a travaillé sur des législations majeures dans la province, telles que la réforme des systèmes de régimes de protection des personnes inaptes ou encore la création et l’implantation du Programme de revenu de base. Politologue de formation (UQAM) et ayant suivi une formation de cycles supérieurs en bioéthique (UdeM), Samuel s’intéresse aux programmes de soutien financier aux personnes en situation de handicap au Canada. L’objectif est d’identifier un ensemble de meilleures pratiques et d’options de politiques publiques afin de réformer ces programmes afin de favoriser l’inclusion et la participation économique des personnes en situation de handicap.
Atelier 12 : Le rôle social actif : des témoignages de succès et des réflexions pour l’avenir!
Descriptif : Le rôle social actif est un concept très pertinent pour de nombreuses personnes vivant avec une déficience intellectuelle. L’idée qu’une personne vivant avec une DI puisse contribuer de façon positive dans la société est bien connue, mais est-elle reconnue à sa juste valeur par le gouvernement?
Dans le contexte et les défis sociaux actuels, le rôle social actif est un concept qui gagne à être développé. Le monde a besoin de gens qui sont simplement heureux de contribuer pour un monde meilleur. Au niveau de l’environnement, de l’insécurité alimentaire ou du vieillissement de la population, les défis sont nombreux et des personnes vivant avec une DI font déjà partie de la solution.
Des personnes viendront donc parler de comment elles contribuent, à leur manière, à bâtir un monde meilleur : par des témoignages dans les écoles pour parler d’intimidation, par des corvées de nettoyage dans certaines municipalités ou par des visites d’amitié auprès des personnes âgées souffrant de solitude…
Nous apprendrons qu’une personne « aidée » peut porter le chapeau « d’aidant » lorsque l’on prend le temps de bien ajuster les chapeaux aux bonnes personnes. Surtout, nous apprendrons que l’expérience peut être gagnante-gagnante lorsqu’elle est bien planifiée. Espérons que ces réflexions inspirent la création de nouveaux programmes sociaux…
Conférencières et conférencier : Trois personnes des Mouvements Personne D’Abord, accompagnées d’Olivier Villeneuve, viendront parler de leur expérience du rôle social actif dans différents domaines.
Atelier 13 : Grandir avec une mère ayant une déficience intellectuelle et le rôle clé des loisirs
Descriptif : Cet atelier proposera un regard intime sur la relation entre Julie et sa mère, Danielle, qui vit avec une déficience intellectuelle. À travers le récit de Julie, nous explorerons les différentes étapes de sa vie, de l’enfance à l’âge adulte, en abordant les défis, les questionnements et les choix qui l’ont amenée à devenir une proche aidante.
Comment s’est construite son expérience de vie aux côtés d’une mère vivant avec une déficience intellectuelle? À quel moment a-t-elle pris conscience de la déficience de sa mère, et comment cela a-t-il influencé sa vision du monde? Quels ont été les impacts concrets sur son quotidien d’enfant, d’adolescente, puis d’adulte? Comment Danielle a-t-elle vécu l’expérience de la maternité? Quelles circonstances ont menée Julie à prendre en charge sa mère de façon plus soutenue? L’accent sera également mis sur le rôle structurant des loisirs encadrés, en particulier ceux offerts par l’ASDI, qui ont contribué à renforcer le lien mère-fille et à améliorer leur qualité de vie. Enfin, des témoignages d’intervenants et de membres de l’ASDI viendront enrichir la discussion et offrir une perspective plus large sur les réalités vécues par les familles.
Conférencières :
Julie Beaulieu est la fille de Danielle. Julie est bachelière en service social et aidante naturelle de sa mère
Danielle Beaulieu est la mère de Julie. Elle vit avec une déficience intellectuelle. Elle est membre active à l’ASDI.
Brigitte Blanchard est coordonnatrice des services à l’ASDI. Elle est impliquée dans l’organisation de l’offre d’activités de loisirs.
Atelier 14 : Se mobiliser pour une école québécoise plus équitable
Descriptif : Debout pour l’école est un regroupement citoyen qui a mené, au cours des deux dernières années, deux vastes consultations citoyennes sur l’école québécoise. Un Livre blanc citoyen est en cours de rédaction et servira d’assise à un rendez-vous national sur l’éducation, en juin 2026.
L’atelier s’ouvrira sur un survol des consultations menées. Les principaux résultats et propositions du Livre blanc citoyen seront présentées. Une attention particulière sera accordée à l’inclusion. Les avis, les idées, les commentaires des participantes et participants à l’atelier sera sollicité concernant les propositions liées à cet enjeu.
Conférencière et conférencier :
Madeleine Ferland a enseigné la philosophie au cégep Montmorency. Elle a œuvré comme membre du comité école et société de la FNEEQ et du comité éducation du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN). Elle a à ce titre collaboré à de nombreux ouvrages et articles sur l’éducation. Elle a coordonné le comité de rédaction du Livre blanc citoyen sur l’éducation de Debout pour l’école et notamment rédigé le chapitre concernant l’inclusion.
Jean Trudelle a travaillé en réadaptation scolaire, en formation des maîtres et il a enseigné la physique au cégep Ahuntsic. Il a été membre du Conseil supérieur de l’éducation et président de la FNEEQ-CSN. Co-fondateur de Debout pour l’école, il a aussi collaboré à la rédaction du Livre blanc citoyen sur l’éducation.
Atelier 15 : La bienveillance radicale : un outil fort en temps difficiles
Descriptif :
Aujourd’hui, il y a plusieurs crises qui touchent notre société : la crise climatique, la crise du logement, il y a de la pression sur les réseaux de la santé, de l’éducation et des services sociaux. Dans cette situation difficile, les progrès réalisés au cours des 50 dernières années pour inclure les personnes vivant avec une déficience intellectuelle semblent stagner, voire reculer.
Il est difficile de trouver des aides et des services pour les personnes ayant une DI, même en situation d’urgence. Beaucoup de démarches passent par le numérique. Cela exclut beaucoup de personnes et déshumanise les services. Il est plus difficile de recevoir un soutien cohérent et sur la durée. Les intervenants, les parents, les personnes ayant une DI font trop souvent face à un système rigide ou mal adapté aux besoins et au rythme des personnes ayant une DI. Cela aboutit des situations qui ne sont pas acceptables.
Les intervenants, les parents s’essoufflent, se sentent de plus en plus impuissants devant la détresse extrême qu’ils côtoient. Pour rester humain, s’indigner et revendiquer, certaines personnes proposent la bienveillance radicale . L a bienveillance radicale ne demande pas de dépasser ses propres limites. Elle propose de résister et de faire des écarts volontaires à certaines rigidités rencontrées pour que l’être humain reste la priorité.
Cet atelier propose de comprendre ce que signifie la bienveillance radicale et comment elle peut devenir une force d’inclusion, d’espoir, de changement. C’est une boussole humaine en temps de crise.
Vous pouvez déjà avoir plus d’informations sur la bienveillance radicale dans cet article.
Conférencier :
Guillaume Ouellet est sociologue, chercheur au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS) et professeur associé à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal. Depuis près de vingt ans, ses travaux portent sur les dynamiques d’exclusion et d’inclusion des personnes dites neurodivergentes .
– 15 h 15 à 15 h 45 : Mot de clôture « Un regard vers l’avenir » dans le Grand salon Sherbrooke Aidez-vous à faire rayonner le Grand rendez-vous de la déficience intellectuelle dans vos réseaux et auprès de vos équipes, de vos membres (personnes qui ont une DI et leurs proches).
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Dons Vous pouvez, si vous le souhaitez, faire un don à la Société québécoise de la déficience intellectuelle.
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Personnes responsables
Marie-Chantal Gauthier Conseillère en communication
Responsabilités
Contactez Marie-Chantal pour toutes les questions concernant l’organisation, la logistique, les relations de presse et les communications du Grand rendez-vous de la DI.
Linda Boiron Coordonnatrice à la formation
Responsabilités
Contactez Linda pour toutes les questions concernant les formations et les ateliers du Grand rendez-vous de la DI.