Résultats du sondage sur le rôle social actif

La majorité des personnes ayant répondu au sondage avait une connaissance au moins partielle du concept de rôle social actif et 47 % des répondants connaissaient bien ou très bien le concept.

Ce ne sont pas toutes les organisations qui ont répondu au sondage qui utilisent le concept de rôle social actif. Ce ne sont pas non plus toutes les organisations qui seraient intéressées à l’appliquer dans leurs services.

En lien avec les obstacles à l’atteinte d’un rôle social actif, les personnes ont répondu que le capacitisme était encore un problème, tout comme le manque d’outils ou de connaissances sur le rôle social actif. Le manque de ressources est également un obstacle important pour les organisations communautaires.

Les besoins pour faire progresser le rôle social actif sont surtout liés à la formation et à la promotion du concept.

La majorité des répondants pense qu’il faut revoir les services aux adultes de 21 ans et plus, notamment pour inclure la dimension de rôle social actif. Une grande majorité des répondants pense également qu’il faut augmenter les services de répit.

Une grande majorité des répondants pense également qu’il faut mieux financer les organismes communautaires, tout en les aidant à développer des outils pour améliorer leur offre de service. L’idée de développer des standards de qualité est également sortie comme une proposition intéressante.

Par contre, certaines personnes ont noté que les organismes communautaires ne devraient pas être responsables de donner des services à la place de l’État et qu’il faut que ces organismes restent autonomes.

Quant au financement des services publics, 97,75 % des répondants étaient d’accord qu’il faudrait donner des services publics, universels et de qualité au sein du réseau de la santé et des services sociaux partout au Québec. 1,12 % des répondants n’avaient pas d’avis, alors que 1,12 % étaient plus d’accord avec cette proposition.

Finalement, en lien avec les services de soutien à l’autonomie, à l’autodétermination et à la définition du projet de vie, presque 100% des répondants étaient d’accord avec l’idée de demander au gouvernement de développer des mesures de soutien à l’autonomie et à l’autodétermination tout au long de la vie de la personne (par exemple, aide à la prise de décision assistée, projet de vie, etc.) ainsi que de financer des initiatives communautaires et dans le milieu de la recherche visant à développer et soutenir l’autonomie et l’autodétermination tout au long de la vie de la personne.