Groupes de travail et cercles d’apprentissage
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Les groupes de travail sont des espaces où les organisations membres de la Société québécoise de la déficience intellectuelle (SQDI) peuvent échanger et collaborer sur des questions liées aux enjeux entourant la déficience intellectuelle (DI), afin de trouver des solutions collectives pour défendre les intérêts et les droits des personnes ayant une déficience intellectuelle et de leurs proches.
Nous encourageons aussi les membres à inviter les personnes qui ont une déficience intellectuelle et leurs proches de leur organisation pour y participer. A noter que toutes les rencontres sont tenues en communication claire.
Le cercle d’apprentissage (Cercle) est un groupe où les directions et les coordinations des membres se réunissent pour parler de leur travail. Ils partagent leurs expériences et apprennent les uns des autres. C’est un petit groupe où les mêmes personnes se retrouvent souvent. Elles se font confiance et c’est plus facile de s’engager. Le Cercle se réunit 3 à 4 fois par an.
Les groupes de travail ont aussi pour objectif de consulter les membres dans les actions de la SQDI, de favoriser le partage d’expériences et de mettre en évidence des pratiques innovantes. Ils sont divisés en trois groupes :
Groupe de travail 1
- TEVA
- Travail
- Insertion socioprofessionnelle
- Emploi inclusif
Groupe de travail 2
- Santé et services sociaux
- Habitation
- Vie active
Groupe de travail 3
- Mobilisation
- Défense des droits
- Actions de la SQDI
Chaque organisation membre de la SQDI peut nommer au maximum deux personnes représentantes par groupe de travail, à condition que cela inclue une personne ayant une déficience intellectuelle.
Il est toujours possible de vous joindre à un groupe de travail.
Pour plus d’informations, communiquez avec Olivier Guérin, responsable de la vie associative et des relations avec les membres à [email protected].
Groupe de travail 1 : TEVA, travail, insertion socioprofessionnelle, et emploi inclusif
Le passage de l’école à la vie active est une étape importante qui se doit d’être planifiée des années à l’avance. C’est pourquoi le programme TEVA (Transition de l’école à la vie active) joue un rôle essentiel dans l’insertion socioprofessionnelle des jeunes ayant une déficience intellectuelle.
Cependant, ce programme est encore mal appliqué, voire inexistant, dans de nombreuses écoles au Québec. Bien qu’il existe depuis plusieurs années, sa mise en place reste incomplète. Il s’agit donc d’un enjeu prioritaire. Il est important de souligner que la TEVA ne concerne pas uniquement les jeunes qui visent le marché du travail. Ce programme aide aussi ceux qui ne peuvent pas occuper un emploi à préparer leur avenir après l’école.
Toutefois, la TEVA ne suffit pas à elle seule pour assurer une bonne intégration socioprofessionnelle pour les personnes ayant une DI. Il est également essentiel de mettre en place des formations adaptées et un accompagnement personnalisé pour réussir à bien s’intégrer en emploi. Cela peut inclure de la formation continue, un jumelage avec un mentor, un environnement de travail adapté, et un suivi par un intervenant socio professionnel après le placement en emploi.
Même si une personne semble bien intégrée au départ, des défis peuvent survenir avec le temps. Il n’est pas nécessaire d’assurer une surveillance constante, mais un soutien rapide doit être disponible en cas de besoin pour l’aider à surmonter les difficultés rencontrées.
L’embauche inclusive signifie que les personnes en situation de handicap travaillent aux côtés de collègues sans handicap, dans des emplois réguliers, avec les mêmes avantages sociaux et opportunités de carrière. Elles disposent aussi des outils et des adaptations nécessaires pour réussir.
Au Québec, cette réalité est encore loin d’être atteinte pour de nombreuses personnes ayant une déficience intellectuelle, mais c’est un objectif à viser. Les plateaux de travail et les entreprises adaptées devraient être des étapes intermédiaires pour les aider à accéder à un emploi véritablement inclusif.
Membres représentant le groupe de travail 1
- Gwenn Bethelot
Les Jumeleurs / espace communautaire - Julie Bourque
Association de la déficience intellectuelle région Rimouski (ADIRR) - Martine Daigle
Association Granby pour la déficience intellectuelle et l’autisme (AGDIA) - Ariane Deveau
Association pour l’intégration de la région de Québec (AISQ) - Stéphanie Girouard
Membre du CA de la SQDI et proche d’une personne ayant une DI - Violaine Héon
Regroupement d’organismes en DI/TSA de la Mauricie (RODISTA) - Sandra-Maude Houle
Association Renaissance des Appalaches
- Stephan Marcoux
Pleins rayons - Carolyne Palin
Centre d’activités de la Haute-Côte (CADHC) - Samuel Ragot
Analyste sénior aux politiques publiques et conseiller à la défense des droits, SQDI - Mélanie Saint-Laurens
Compagnons de Montréal - Olma Soulaiman
Coordonnatrice provinciale, programme Prêts, disponibles et capables, SQDI - Thierry Viallard
Trésorier au CA de la SQDI et parent d’une personne ayant une DI
Groupe de travail 2 : Santé et services sociaux, habitation et vie active
Les personnes ayant une déficience intellectuelle rencontrent des défis tout au long de leur vie. Pour vivre avec dignité, elles ont besoin de services adaptés à leurs besoins. Malheureusement, ces services ne sont pas toujours disponibles.
L’accès à un logement abordable et adapté est particulièrement difficile. Beaucoup doivent attendre plusieurs années avant d’en obtenir un. Bien que de belles initiatives existent, elles sont trop rares pour répondre à la demande.
Pour celles et ceux qui nécessitent plus d’accompagnement, on observe le retour de petites institutions. Même si elles sont différentes des grandes institutions du passé, elles offrent une qualité de vie limitée. Les résidents y ont peu de liberté en raison d’horaires rigides, et les activités proposées ne favorisent pas leur participation sociale. Cette situation est en partie causée par une approche trop axée sur le profit et un manque de supervision.
Le manque de services se fait aussi sentir dans le domaine du transport adapté, rendant les déplacements encore plus compliqués pour ces personnes.
Beaucoup de personnes ayant une déficience intellectuelle comptent sur le transport adapté pour leurs déplacements quotidiens. Mais avec le service actuel, même aller chez le médecin peut être très compliqué.
Dans certaines régions du Québec, le transport adapté n’est pas disponible pour les sorties sociales, faute de moyens. Résultat : ces personnes restent isolées chez elles, sans possibilité de participer à la vie de leur communauté.
De nombreux services en santé et services sociaux, comme les centres de jour ou les services de répit, sont difficiles d’accès.
Ce problème est bien connu dans le milieu de la déficience intellectuelle. C’est pourquoi le Groupe de travail 2 cherche des solutions en partageant des expériences et en travaillant en équipe.
Membres représentant le groupe de travail 2
- Noémie Beauchamp
Personne avec une DI (Mouvement Personne D’Abord de Saint-Jérôme) - Julie Bourque
Association de la déficience intellectuelle région Rimouski (ADIRR) - Jenn Breton
Association de Montréal pour la déficience intellectuelle (AMDI) - Matthieu Decoste
Association de Montréal pour la déficience intellectuelle (AMDI) - Natasha Decruz
Fondation Alink - Isabelle Deslandes
Toit d’union - Annie Desrosiers
La Source - Ariane Deveau
Association pour l’intégration de la région de Québec (AISQ) - Anouck Leboeuf
Association pour les personnes ayant une DI du Suroit (APDIS)
- Laetitia Lecerf
Compagnons de Montréal - Serge Lefebvre
Centre Louise Bibeau - Carole Lévesque
Association des personnes handicapées du Kamouraska Est (APHK) - Chantale Patoine
L’Espoir de Shelna - Jean-François Rancourt
Analyste des politiques publiques et conseiller en défense des droits, SQDI - Delphine Ragon
Parents pour la déficience intellectuelle (PARDI) - Kloey St-Onge
Regroupement pour la trisomie 21 (RT21) - Olivier Villeneuve
Mouvement Personne D’Abord de Saint-Jérôme
Groupe de travail 3 : Mobilisation, défense des droits, et actions de la SQDI
La SQDI veut encourager la défense collective des droits des personnes ayant une déficience intellectuelle. Pour cela, le Groupe de travail 3 mène une mobilisation avec deux objectifs :
- sensibiliser et outiller le milieu de la DI à la défense collective des droits
- accompagner la mise en place et le déploiement de campagnes de sensibilisation et de mobilisation.
Lors du Grand rendez-vous de la déficience intellectuelle 2023, un vote a permis de choisir les enjeux prioritaires sur lesquels la SQDI et la communauté travailleront dans les prochaines années.
Voici les 3 thématiques qui ont été choisies :
- Habitation : Repenser l’habitation et les milieux de vie pour un véritable chez soi
- Emploi inclusif : Réduire les obstacles pour l’accès à un emploi inclusif pour les personnes ayant une DI
- Rôle social actif : Offrir à tous adultes de 21 ans et plus des activités de loisir qui favorisent leur rôle social actif dans la communauté
Membres représentant le groupe de travail 3
- Noémie Beauchamp
Mouvement Personne D’Abord de Saint-Jérôme (MPDA Saint-Jérôme) - Julie Bergeron
Association pour l’intégration de la région de Québec (AISQ) - Karine Boisvert
Association pour la promotion des droits des personnes handicapées (APDPH) - Annie Bordeleau
Association pour la déficience intellectuelle et du trouble du spectre de l’autisme Centre-Mauricie / Mékinac - Julie Brodeur
Membre du CA de la SQDI - Vincent Cheval
Corporation L’Espoir
- Julie Desgranges
Association des parents d’enfants handicapés de Drummond - Amélie Duranleau
Directrice générale SQDI - Carolyne Hamel
Regroupement des Organismes pour Personnes Handicapées Région Chaudière-Appalaches - Geneviève Labrecque
Regroupement pour la Trisomie 21 (RT21) - Jérôme Lizotte
Sans oublier le sourire (SOS) - Delphine Ragon
Parents pour la déficience intellectuelle (PARDI) - Dominique-Hélène Roberge
Les amis de la déficience intellectuelle Rive-Nord - Olivier Villeneuve
Mouvement Personne D’Abord de Saint-Jérôme (MPDA Saint-Jérôme)
Personne responsable

Olivier Guérin
Responsable de la vie associative et des relations avec les membres