Manifestations associées au suicide chez les personnes ayant une DI : comprendre et soutenir

Horaire : 

• De 9h30 à 11h30, formation en ligne sur Zoom.

Titre et résumé :

• Manifestations associées au suicide chez les personnes ayant une DI : comprendre et soutenir.
• Les personnes vivant avec une déficience intellectuelle peuvent présenter des taux de détresse élevés et manifester des pensées, des propos ou des gestes suicidaires parfois assez différents de la population générale. Il est important de s’outiller pour repérer ces manifestations de détresse et suicidaires afin d’accompagner adéquatement la personne et réduire le risque d’un passage à l’acte. Le modèle dynamique du suicide chez les personnes autistes ou ayant une DI contribue à comprendre la construction des manifestations associées au suicide. De son côté, le processus AUDIS, un ensemble d’outils de soutien au jugement clinique, peut soutenir les proches, les intervenants et les professionnels dans ce domaine. Les participants à l’atelier seront outillés pour comprendre, repérer et orienter une personne ayant une DI et présentant des signes de détresse et de manifestations suicidaires.

Personne conférencière

• Cécile Bardon, professeur au département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

  • Cécile Bardon dirige le programme de recherche du processus AUDIS, un ensemble d’outils de soutien au jugement clinique en prévention du suicide chez les personnes autistes ou ayant une déficience intellectuelle. Elle travaille également largement sur la mobilisation des connaissances en prévention du suicide et dans le milieu communautaire.

  • Elle est professeure au département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), directrice associée au Centre de recherche et d’intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE), membre chercheure de l’IU-DITSA, du Continuum autisme, de l’OSMÉES et de la Chaire de déficience intellectuelle et troubles du comportement (DITC) de l’UQAM. Spécialisée en psychologie communautaire, elle a obtenu son doctorat en 2014 (sous la direction de Brian Mishara, UQAM) et a effectué un stage postdoctoral en 2016 (codirection de Diane Morin et Marc Lanovaz, Université de Montréal).